Les conditions suspensives sont au bénéfice exclusif du promoteur. Aussi, elles ne sont pas levées de manière automatique.
Cela va vous faire sourire mais la première chose pour pouvoir lever des conditions, c’est de les comprendre et de les voir.
Vous n’imaginez pas combien de personnes m’ont appelé en me disant “ non mais moi je n’ai pas ça dans ma promesse ” et/ ou “ non mais moi je n’ai pas négocié ça ” et où, à la lecture groupée et attentive de leur promesse, ils se sont aperçus qu’ils étaient dans une fausse croyance.
N’imaginez pas que ces gens sont bêtes et ou naïfs car nous en sommes à mille lieux…
Dans un premier temps, vous devez organiser la promesse afin de demander des justificatifs, tels que le récépissé de dépôt par exemple, la liste des pièces complémentaires…
En cas de non transmission, de non respect des délais, vous avez le choix :
- soit vous ne levez pas la condition :
Les raisons pour lesquelles ils n’ont pas pu la lever, vous semble entendable et la manière dont cela a été annoncé, par le promoteur vous a convaincu. - soit vous décidez de lever la condition afin de vous sortir de la promesse :
Les raisons ne vous ont pas satisfait, la démarche est « limite », d’autant plus que les raisons sont intrinsèques au promoteur avec lequel vous avez signé et un autre acquéreur pourrait ne pas rencontrer le même problème et/ou peu important qu’il rencontre le même problème, maintenant vous êtes informé et la démarche vous a paru non supportable, aussi, vous décidez de vous dégager de la promesse. - soit le promoteur désirant conserver le bénéfice de la promesse, lève la condition pour vous maintenir au sein de la promesse :
Ce n’est pas automatique ! Il s’agit plus de savoir ce qu’un promoteur est capable d’accepter ou pas et de maintenir la pression en levant la condition parce que vous savez, que malgré ses « ce n’est pas possible », il cèdera.
Ce choix va également dépendre de la condition et de votre stratégie dans la gestion de votre risque, “ votre patrimoine c’est votre entreprise ” .