Imaginons qu’on trouve de la pollution pour 300 000 euros… Cette pollution va entrainer des conséquences financières : La question à se poser est : est ce qu’il est réellement opportun pour vous de sortir de la promesse ou est ce qu’il vaut mieux attendre et lever la condition à un autre moment ?
Chaque dossier est différent.
Il faut avoir assez de recul, avoir les connaissances nécessaires et faire preuve de pragmatisme par rapport à la situation et à la temporalité que chacun accorde à cette transaction.
Le promoteur n’invente pas la pollution, n’invente pas les fondations spéciales, n’invente pas l’amiante. Toutefois, l’interrogation qui demeure, c’est est-ce que le chiffrage transmis est correct ? C’est à ce niveau là, qu’il faut vérifier.
Vous êtes dans une relation contractuelle où l’autre est un industriel.
Dans l’absolu, il n’est pas dans une recherche permanente d’équilibre contractuel avec une gestion de risque partagé qui le mettra, par la suite, dans un flux tendu.
Aussi, il faut de temps en temps, le contraindre à aller rechercher de la souplesse sur d’autres postes que sa matière première.
Je m’explique :
En tant que propriétaire, votre transaction est une finalité.
Pour le promoteur immobilier, ce n’est qu’une partie du travail, son risque va également porter sur la gestion des coûts de la vie de l’opération c’est-à-dire jusqu’à la commercialisation de tout ces lots. Après l’acquisition, il va venir faire des appels d’offres notamment pour l’amélioration de ces coûts ou tout du moins son maintien (bureau d’études, démolisseur, désamianteur…).
Ces coûts sont affinés après la transaction foncière.
En résumé :
Il faut avoir la connaissance foncière pour savoir si le chiffrage est bon et la connaissance globale de l’opération pour savoir jusqu’où la corde peut se tendre.